Éviscération 038 – Pornovores!

La beauté du questionnaire d’Éviscération, c’est qu’on peut y répondre même si on l’a conçu, et que ce n’est même pas bizarre. Voici donc mes réponses, dans lesquelles je parle de mon prochain roman pour adultes : Pornovores.

Vous pouvez réserver votre exemplaire dès maintenant, car c’est la prévente 2018 des Six Brumes.

Qui es-tu?

Je suis Frédéric Raymond. Vous me connaissez déjà comme éditeur de La Maison des viscères; celui qui vous écrit tous les mois dans Éviscération. Je suis aussi l’auteur du roman d’horreur pour adultes Jardin de chair, l’histoire d’une cannibale dépressive qui tombe enceinte. Pour les plus jeunes, j’ai écrit la série d’horreur La rue du Lac-Frisson, dont le tome 2, La tourbière des cauchemars, vient tout juste de sortir en librairie. Le tome 1, L’arbre maléfique, était parmi les 10 livres en lice pour le prix Tamarac de l’Association des librairies de l’Ontario. Outre mes livres, je suis aussi professeur et chercheur en microbiologie, bio-informatique et nutrition à l’Université Laval. Mon prochain livre n’a presque aucun lien avec ça!

Peux-tu nous parler un peu de ton nouveau livre, Pornovores?

Mon prochain livre s’intitule Pornovores. Ça raconte l’histoire d’une compagnie de production de films pour adultes qui s’installe dans des bureaux hantés. Cependant, ce n’est pas seulement un roman d’horreur érotique, c’est aussi un roman d’amour. Vous voyez, la compagnie de production a été fondée par Erin Pink, une actrice érotique qui voulait prendre sa carrière en main. Elle installe ses bureaux dans un édifice commercial de Québec, en face de ceux d’une compagnie d’informatique. C’est là qu’elle rencontre Pierre-Alexandre, un informaticien très sympathique. Cependant, il y a quelque chose qui sommeille entre les murs de l’immeuble et qui est sur le point de se réveiller… Vous pouvez imaginer ce qui se passe ensuite, mais je vous dis qu’il y a de l’amour dans l’air!

Quel est le roman qui a le plus inspiré ton travail?

Quand j’ai eu l’idée pour Pornovores, je voulais m’inspirer des travaux d’Edward Lee, un auteur super gore qui mélange sauvagement l’érotisme et l’horreur pour déranger les lecteurs. Cependant, quand j’ai commencé à réviser le livre, j’ai réalisé que la vraie inspiration derrière ce roman était Hellraiser (tiré du roman The Hellbound Heart), de Clive Barker. Hellraiser n’est-il pas une histoire de désir et d’obsession horrifique? C’est un peu le genre d’émotions qui est au cœur de Pornovores. Amour, jalousie, déception, désir… Tout ça au cœur d’une histoire d’horreur érotique. Ça ne peut que bien finir, n’est-ce pas?

Tu visites une librairie imaginaire et tu trouves le livre de tes rêves. De quoi parle-t-il?

C’est un roman d’horreur, le plus terrifiant que je lirai dans ma vie. La prose est poétique et érotique. Les scènes d’horreur sont magnifiques. Les personnages sont vraiment humains. On les aime tous autant qu’ils sont, et on comprend leur nature profonde. Au travers de tout ça, il y a des notions de mathématiques et de biologie qui font réfléchir à ces concepts dans un contexte auquel personne n’a jamais pensé. Il y a même quelques équations, mais qui sont toujours justifiées et servent à l’histoire. Une sorte d’hybride entre Clive Barker et Neal Stephenson.

En quelques lignes, imagine une scène d’horreur.

La mère serre sa petite de deux ans dans ses bras. Elles sont blotties l’une contre l’autre dans un garde-robe. La porte patio explose et les créatures pénètrent dans la maison. La petite se met à gigoter. Elle est tannée d’être dans les bras de sa mère. Elle va piquer une crise. La mère essaie de la rassurer, mais qui peut vraiment contrôler les crises d’une enfant de deux ans?

Cliquez ici pour réserver votre exemplaire de Pornovores, sortie prévue cet automne.

À bientôt!

Frédéric Raymond, éditeur
La Maison des viscères

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