Éviscération 030 — Le Conte Interdit de Simon Rousseau

Chères éviscérées,
Chers éviscérés,

Ne restent que quelques nuits de sombres cauchemars avant les vacances de Noël. Ouf! Si vous êtes comme moi, vous êtes sans doute un peu essoufflés. Avez-vous eu le temps de profiter de notre coupon NOELGORE? Même si je ne peux plus garantir la livraison avant Noël, vous pouvez l’utiliser jusqu’au 7 janvier prochain. Si vous préférez les livres numériques, surveillez vos courriels le jour du Boxing Day!

Sur ce, je donne la parole à Simon Rousseau, auteur entre autres, du Conte Interdit Peter Pan.


Qui es-tu?

Je m’appelle Simon Rousseau, j’ai 24 ans, je viens de Trois-Rivières, mais j’habite désormais à Québec. Je suis l’auteur de Les pages perdues de Kells, de Les sacrifiés inconnus — deux romans d’enquêtes historiques — et du Conte Interdit Peter Pan, tous des romans publiés aux Éditions ADA.

Peux-tu nous parler un peu de ton nouveau livre?

Mon dernier livre — Peter Pan — fait bien sûr partie du collectif des Contes Interdits, qui remet à jour divers contes classiques en les rendant contemporains, adultes et très noirs. Les récits d’investigation étant ce que j’affectionne le plus, j’ai bien sûr transformé l’histoire du garçon qui ne vieillit jamais en une enquête morbide, bourrée de scènes pas du tout pour les enfants. Mon Capitaine Crochet est un enquêteur médisant à la retraite, ayant perdu sa main lors de la capture d’un tueur cannibale, ma Fée Clochette est une reine du crime nymphomane, mon Peter, une victime et un bourreau à la fois... Ça donne tout de suite le ton du roman.

J’ai toutefois écrit un autre roman à paraitre en avril 2018 (scoop!) qui sera aussi un polar très sombre, se déroulant majoritairement dans la région de la capitale provinciale, avec un nouvel enquêteur que je compte utiliser à nouveau pour de futurs récits! Il fera partie d’une toute nouvelle collection chez ADA, une collection se concentrant sur la publication de romans de genre pour adultes. Bien hâte de voir le résultat!

Quel est le roman qui a le plus inspiré ton travail?

Le passager, de Jean-Christophe Grangé. Ce dernier est d’ailleurs mon auteur favori. Le passager est un thriller de près de 1000 pages dans lequel les rebondissements, lorsqu’ils surviennent, vous font lâcher votre livre, tellement on ne les voit pas venir. La psychologie des personnages est aussi très profonde, fouillée, passionnante. La partie avec les sans-abris, ayoye... Je ne vous en dis pas plus! Mon but serait d’écrire, un jour, un roman pouvant arriver à la cheville de ce chef-d’œuvre du polar. Aussi, l’œuvre complète de Patrick Senécal m’a toujours inspiré, c’est indéniable.

Tu visites une librairie imaginaire et tu trouves le livre de tes rêves. De quoi parle-t-il?

Wow, pas évident comme question... Probablement un roman coécrit par Edgar Allan Poe et H. P. Lovecraft. Une histoire dans laquelle le moindre détail banal peut s’avérer angoissant (Poe), mais où l’horreur se présente aussi sous des formes gigantesques, voire cosmiques, comme Lovecraft le faisait si bien... Ce serait cependant appréciable que, dans ce livre imaginaire, le créateur du Mythe de Cthulhu ne soit plus raciste. Je capoterais aussi si je pouvais mettre la main sur une toute nouvelle enquête de Sherlock Holmes, écrite par Doyle...

En quelques lignes, imagine une scène d’horreur.

Ça revient un peu à du Lovecraft, mais bon. Quand je me trouve devant une immense étendue d’eau, je ne peux m’empêcher de m’imaginer qu’une immonde créature aux proportions titanesques peut se soulever à n’importe quel moment, émerger de la mer pour répandre le chaos sur terre.

Les profondeurs de l’océan m’ont toujours terrifié; il y a encore trop d’inconnu là-dessous... Imaginez-vous pouvoir plonger à une profondeur atteinte par nul autre humain, dans l’obscurité totale, muni d’une simple torche sur la tête, puis tomber nez à nez avec une entité colossale et monstrueuse, que vous venez malencontreusement de réveiller... Ouf. C’est pour ça que l’apnée, ça fait pas vraiment partie de mes passions.


Passez de joyeuses fêtes!

Frédéric Raymond, éditeur
La Maison des viscères

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